questionnairec'est pas sorcier l'agriculture biologiquechris davis coach. Posted by on Dec 17, 2021 in how to turn up a c13 cat. Ils se rendent à _____. Depuis quelques années, de nombreux consommateurs se tournent vers l'alimentation biologique afin de protéger l'environnement et leur santé. C'est pas sorcier -PESTICIDES - YouTube

La chaine officielle de l'émission de France 3. C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science. Depuis plusieurs années de nombreux consommateurs se tournent vers les aliments bios, pour préserver l'environnement et leur santé. En France, seules 2% des surfaces cultivées le sont en bio. Le principe du bio consiste à n'utiliser aucun engrais et pesticides chimiques. Pour cela, il ne suffit pas de laisser faire la nature... Loin de là... ! Engrais vert, rotation des cultures, lutte biologique contre les insectes, l'agriculture biologique est moins polluante mais aussi moins productive que l'agriculture conventionnelle. Fred se rend en Bretagne dans un magasin bio, où des agriculteurs vendent directement aux consommateurs leurs productions, où les aliments sont commercialisés sous le label français AB. Il visite également un élevage laitier bio. Sabine de son coté, part dans le Vaucluse et participe à la récolte des courgettes et du raisin bio. Puis elle se rend dans les Bouches-du-Rhône, dans un verger de pomme où est pratiquée la lutte biologique. On découvre l'agriculture intégrée. Son principe est d'intégrer toutes les solutions rotations, lutte biologique... y compris les engrais et les pesticides chimiques, mais en dernier recours. A l'échelle mondiale, c'est sans doute ce type d'agriculture durable qui pourrait permettre de nourrir la population mondiale. Voir plus sur C'est pas sorcier

Lagriculture aussi consomme beaucoup d’eau. Il y a 50 ans moins d’un million d’hectares de terres étaient irrigués. Aujourd’hui on en compte un peu plus de 2,5 millions. Le secteur industriel utilise aussi beaucoup d’eau : ici par exemple, on voit des centrales nucléaires qui puisent directement l’eau dans la Garonne.
InfosDiffusionsCastingRésuméDepuis plusieurs années, pour préserver l'environnement et leur santé, de nombreux consommateurs se tournent vers les aliments bio commercialisés sous le label français AB ou sous le label européen. En France, seules 2% des surfaces cultivées sont bio et n'utilisent aucun engrais et pesticides chimiques. Mais, il ne suffit pas de laisser faire la nature... Nos sorciers se sont rendus en Bretagne dans un magasin bio où des agriculteurs vendent directement aux consommateurs leurs productions. Ils visitent également un élevage laitier bioGenreMagazine - DécouverteAnnée de sortie—AvecFrédéric Courant, Jamy Gourmaud, Sabine Quindou, Pascal LéonardInfos supplémentaires—Avis des internautes 1Vous avez aimé ce programme ? C'est pas sorcier 2/2 - Se nourrir quelle agriculture choisir ? Bio et compagnie, vers une autre agriculture ! S'ABONNERFermerS'abonner
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Vous ne trouverez pas de charrue en état de marche dans la ferme des Simples de Sophie, à La Queyrille, dans la commune de Queyssac-les-Vignes Corrèze. Depuis que la jument Olga a pris sa retraite, à la place du labour, des brassées de feuilles mortes par milliers et des cultures d’engrais vert à chaque automne viennent nourrir le sol. Sur cette colline du Midi corrézien, six ou sept des vingt hectares de la ferme sont cultivés. Un récent inventaire a révélé la présence de nombreuses espèces menacées de libellules ou de batraciens. Entre les enclos des poules pondeuses, les petits vergers, les rangées de cassis ou de thym et la serre où mûrissent les tomates, la cheffe d’exploitation Sophie Crépin-Leblond et son mari Jean-Loup ont bâti un équilibre fragile, rythmé par les pratiques de l’agriculture biologique. Santé économique. En France, le marché du bio enregistre une baisse de 1,34 % hors restauration en 2021. Mais cette baisse cache des disparités les ventes de produits bio ont chuté de 3,9 % dans les grandes surfaces alimentaires quand les ventes de produits bio chez les commerçants et artisans augmentent de 5,8 %. La vente directe de produits bio, elle, augmente de 7,9 %. Dans le département, ils sont quelques centaines de paysans à travailler en suivant les règles du label AB ». Secoués, comme toute l’agriculture, par le Covid et l’invasion russe de l’Ukraine, des pénuries à l’inflation. Bilan de santé d’une filière dont les courbes de croissance pointent vers le haut, mais qui connaît aussi son lot de difficultés. 1. La bataille des mentalités est en partie gagnée Je suis optimiste car c’est la société qui porte la hausse du bio », assure Laurent Teyssandier. Cet éleveur de Palisse, près de Neuvic, qui produit aussi des myrtilles et du jus de pomme préside depuis peu Agrobio 19. Il représente les producteurs bios corréziens dans diverses instances régionales et nationales. Il y a une demande, insiste-t-il. On a un accueil favorable des citoyens, plus encore avec le réchauffement climatique cultiver en bio, c’est émettre 80 % de CO2 en moins. » Recevez par mail notre newsletter éco et retrouvez l'actualité des acteurs économiques de votre région. Jean-Loup Crépin-Leblond aussi en est persuadé, même si on vit un moment un peu suspendu, la clientèle qu’on a collectivement créée sur les marchés existe et elle est fidèle ». En Corrèze 6,8 % de la surface agricole du département est cultivée en bio, soit un peu plus de hectares. 10,6 % des fermes du département sont engagées en bio, soit 441 exploitations. Le nombre de producteurs de cultures végétales engagés en bio est passé de 164 en 2012 à 422 en 2021. Ils produisent principalement des cultures fourragères et des fruits. Il y avait 45 éleveurs corréziens engagés en bio en 2012, ils sont désormais 89. * Source Agence bio, chiffres 2021 L’éleveur retraité Didier Lorioux, ancien président d’Agrobio19, est désormais à la tête du pôle bio Massif central, qui apporte un appui technique aux paysans. Pour lui, la bio est l’agriculture d’avenir. Mais il y a des résistances. » Laurent Teyssandier partage cette analyse Là où c’est plus dur, c’est du côté institutionnel. La Nouvelle-Aquitaine fait partie des cinq régions françaises qui accompagnent le plus la bio. Mais, en Corrèze, à l’échelle du département, il n’y a pas d’action. » 2. Des modèles économiques qui peuvent être fragiles L’inflation freine logiquement une partie des consommateurs. Il y a quatorze ans, Jean-Loup Crépin-Leblond vendait la demi-douzaine d’œufs bios 1,80 €. Aujourd’hui, c’est 2,50 €. En début d’année, quand il a vu l’aliment pour ses poules augmenter de 10 %, il l’a répercuté sur son prix de vente. Mais pas la hausse suivante, pourtant identique on ne peut pas ! L’aliment, c’est un tiers du prix des œufs. » La santé économique de l’agriculture bio dépend aussi des secteurs. Quand il faut vivre en ne faisant que du légume, c’est hypercompliqué. Des maraîchers chez qui ça marche, j’en connais, mais ils disent tous que c’est très dur », assure Jean-Loups Crépoin-Leblond. Le marché de la viande est complètement instable, cite aussi Didier Lorioux. On a vu des éleveurs qui valorisaient mieux leur viande en Label rouge qu’en AB. » Les laitiers, eux, subissent une baisse très nette, note Laurent Teyssandier. Globalement, on n’est pas pessimiste, mais certains producteurs sont en difficulté. » Car tous ne fonctionnent pas en circuit court. Même si c’est quatre fois plus que le conventionnel, cela ne concerne que 15 à 20 % du marché », rappelle le président d’Agrobio 19. Le reste de la production bio est commercialisé en circuits longs. Être en bio, cela veut aussi dire avoir moins d’intrants », souligne-t-il. À l’heure où le prix des engrais chimiques explose, c’est un avantage. Mais pas toujours. Je fais de la vente directe avec mes veaux que j’engraisse à l’automne. Or, en 2018, 2019 et 2020, et on verra cette année, je n’ai pas eu d’herbe à l’automne. Je n’ai donc pas pu satisfaire mes clients habituels. Le fait d’être plus autonome m’a rendu plus fragile. » Laurent Teyssandier président d’Agrobio 19 3. Vendre en direct, valoriser et se diversifier, le trio gagnant Il y a seize ans, quand Sophie et Jean-Loup Crépin-Leblond se sont installés, ils sont partis sur les plantes aromatiques. Mais ils ont vite compris que, si on voulait vivre avec nos trois enfants, il fallait que l’on fasse autre chose que des tisanes ». Aujourd’hui, l’équilibre financier de la ferme repose sur un triptyque les œufs bios, pour un petit tiers, les sorbets réalisés avec les fruits produits sur la ferme et commercialisés essentiellement l’été sur les marchés de producteurs pour un gros tiers, et tout le reste ». La culture et la cueillette de plantes aromatiques, un peu de légumes mais surtout des produits transformés coulis, confitures, pâtes… et les repas à la ferme. Il faut produire et valoriser. C’est beaucoup de travail mais c’est de la marge, résume Jean-Loup Crépin-Leblond. Notre plus gros investissement, ça a été l’atelier de transformation. Pendant dix ans, on a remboursé euros par mois l'atelier pour 15 % et le foncier pour 85%, Ndlr. C’est un modèle qui marche aujourd’hui, on ne doit plus rien à personne. » Pomme Labrousse
Vinbio. Moins de vigne, mais mieux traitée. Il est repérable à son logo AB (agriculture biologique). Dans les vignes, aucun herbicide, pesticide ou insecticide n’est utilisé. A la place, du fumier permet d’enrichir la terre. En cas de mildiou, la maladie de la vigne, le vigneron peut appliquer de la bouillie bordelaise à base de cuivre.

Chers Amis, Je vous transfère la bonne nouvelle telle que je l’ai reçue de Blanche MAGARINOS, l’avocate spécialisée pour les semences et l’Agriculture Biologique, auprès du Parlement Européen. Je précise que nous pouvons lui rendre hommage, car c’est grâce à ses compétences et à sa ténacité que nous bénéficions de cette avancée fantastique pour les semences et la biodiversité, ainsi qu’à l’équipe extraordinaire de négociation du Rapporteur au Parlement Européen dirigée par Hannès LORENZEN. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les nouvelles dispositions de ce Règlement, et notamment sur les mesures de sauvegarde et de promotion des races animales traditionnelles en voie d’extinction vous pouvez nous contacter pour recevoir le texte in extenso. CORDIALEMENT. Philippe DESBROSSES. Cher Philippe, C’est avec beaucoup de plaisir que je te confirme ce soir que nous avons enfin gagné la partie avec le nouveau règlement européen pour l’agriculture biologique !!! Contre tous les pronostics, le Conseil de l’UE a adopté le compromis final lundi matin, contre la volonté de l’Allemagne, par une majorité qualifiée de 19 Etats membres POUR, 6 Etats membres CONTRE CZ, LT, SK, AT, CY, FI et 3 Etats membres s’abstenant HU, DE, BE. La très bonne surprise s’est expliquée par le fait que la Suède et la Pologne avaient changé d’avis pendant le week-end ! De plus, ce matin, la commission agriculture du Parlement européen a également adopté le compromis final, par 29 voix pour, 11 voix contre et 4 abstentions. Ce nouveau règlement devra encore faire l’objet d’un vote final en séance plénière au Parlement, au mois d’avril, et d’un vote également définitif par les Ministres de l’agriculture des Etats membres, réunis formellement au Conseil. Ces dernières procédures, toutefois, ne sont plus que des formalités. Les décisions ont été prises cette semaine et elles sont favorables !!! Pour mémoire, et sur le sujet qui nous intéresse tout particulièrement, ce nouveau règlement introduit deux nouvelles catégories de variétés» de semences disponibles pour l’agriculture biologique le matériel biologique hétérogène», qui correspond essentiellement aux milliers de variétés traditionnelles actuellement interdites à la vente par l’effet du “catalogue officiel”, et les variétés biologiques adaptées à la production biologique», issues de programmes de création variétale spécifiquement adaptés aux besoins et contraintes de l’agriculture biologique. Le matériel biologique hétérogène » sera dispensé d’inscription au catalogue et de certification technique des lots de semences par le GNIS. Il pourra être mis sur le marché moyennant une simple déclaration préalable, prenant la forme d’un dossier » fournissant une description sommaire des caractéristiques agronomiques et phénotypiques du matériel, à l’administration compétente, qui aura 3 mois pour formuler des observations sur la complétude ou non du dossier. Passé ce délai le dossier sera réputé accepté et le matériel pourra être mis sur le marché. Il est prévu que la Commission adopte un acte délégué visant à fixer des normes minimales de qualité des lots de semences destinés à être placés sur le marché identité du matériel, pureté spécifique, taux de germination et qualité sanitaire, ainsi que des règles d’étiquetage et d’emballage. Quant aux variétés biologiques adaptées à la production biologique», elles pourront être mises sur le marché dans les conditions dérogatoires qui seront fixées ultérieurement par la Commission dans le cadre d’une expérience temporaire » de 7 ans, visant à évaluer les caractéristiques de ces nouvelles variétés et à adapter la législation horizontale sur le commerce des semences en conséquence. Ces catégories nouvelles ne viennent pas remplacer les variétés hybrides F1 actuellement disponibles ; elles s’ajoutent à l’offre actuelle en semences, mais devront être préférées » par les producteurs au moment de faire un choix. Ces dispositions, après 22 ans d’utilisation très répandue de semences non biologiques première obligation introduite en 1995, mais restée largement lettre morte, permettront de répondre mieux aux principes de l’agriculture biologique haut niveau de biodiversité et aux obligations contenues dans le cahier des charges de l’agriculture biologique semences de qualité biologique, mais aussi d’offrir aux agriculteurs bio du matériel beaucoup mieux adapté à leurs besoins agronomiques. Le compromis autorise aussi expressément les agriculteurs bio à produire et utiliser leurs propres semences. Il s’agit donc d’un changement majeur dans la réglementation sur le commerce et l’utilisation des semences, qui ouvre des perspectives fantastiques pour la biodiversité agricole utilisée dans la production biologique, mais aussi, à plus long terme, dans toute l’agriculture. Je me réjouis dors et déjà de voir bientôt ces dispositions nouvelles prendre réalité, très concrètement, sur le terrain, dans nos champs, dans nos assiettes ! Bien amicalement, Blanche PS pour plus de précisions sur les autres changements apportés par le texte nouveau, tu trouveras ci-joint une note synthétique, en français. — ——————————————————- AVIS IMPORTANT Ce message et toutes les pièces jointes sont strictement confidentiels et établis à l’intention exclusive de son ou ses destinataires. Si vous avez reçu ce message par erreur, merci d’en avertir immédiatement l’émetteur et de détruire le message. Toute modification, édition, utilisation ou diffusion non autorisée est interdite. L’émetteur décline toute responsabilité au titre de ce message s’il a été modifié, déformé, falsifié, infecté par un virus ou encore édité ou diffusé sans autorisation. IMPORTANT DISCLAIMER This message and any attachments are strictly confidential and intended for the named addressees only. If you have received this message by error, please notify immediately its sender, then delete the message. Any unauthorized modification, edition, use or dissemination is prohibited. The sender shall not be liable for this message if it has been modified, altered, falsified, infected by a virus or even edited or disseminated without authorization. Les avancées apportées par le compromis final – Extension du champ d’application du règlement de nombreux produits déjà fabriqués biologiquement mais qui ne sont pas encore couverts par le règlement actuel pourront à l’avenir bénéficier du label bio. Il s’agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, de toutes les huiles essentielles, de la cire d’abeille, du liège, du maté, de la laine, du coton, du sel, etc. – Des contrôles plus ciblés et plus adaptés aux pratiques des opérateurs, afin de réduire les risques de fraude et les irrégularités les contrôles devront être basés désormais sur une analyse des risques systématique, tout en restant adaptés au secteur de la production biologique, comme cela était demandé par les opérateurs ; ainsi par exemple dans le cas d’irrégularités répétées, les contrôles devront être intensifiés ; le principe du contrôle annuel est maintenu, de même que celui des contrôles inopinés ; si, d’autre part, aucune irrégularité n’est constatée pendant une période de 3 ans, le contrôle physique sur place et seulement lui pourra alors être espacé de 24 mois, à la demande du producteur qui souhaiterait économiser les coûts correspondants. – Application du cahier des charges européen aux produits importés Environ 50% des produits biologiques vendus dans l’UE sont actuellement importés de pays tiers. Jusqu’à 60 normes différentes sont utilisées pour contrôler et certifier ces produits importés. Le compromis prévoit que les normes européennes seront désormais applicables à tous ces produits, avec une période de transition de 5 ans et des dérogations possibles pour des cultures et des climats spécifiques. Il s’agit d’une mesure de simplification, mais aussi d’équité pour les producteurs européens, placés désormais sur un pied d’égalité avec les producteurs étrangers. – Consécration du principe du lien des plantes avec le sol le règlement actuel exclut expressément l’hydroponie, mais pas la production hors-sol, dans des serres, sur des substrats par exemple. C’est désormais le cas. En principe, la production hors-sol est donc exclue. Une exception mineure, toutefois, a été négociée avec les Etats nordiques FI, SE, DK, afin que les investissements déjà engagés dans ces pays-là puissent être amortis, sur une période maximale de 10 ans. – Instauration de mesures de précaution précises afin d’éviter les contaminations des produits bio par des pesticides si les mesures de précaution visant à prévenir la contamination par des substances non autorisées font déjà partie de la réglementation en vigueur, elles sont désormais grandement clarifiées et précisées par le compromis final. Ces mesures[1] ont succédé au concept de seuil de décertification », proposé initialement par la Commission, mais refusé absolument par le secteur bio professionnel de certains Etats membres, dont l’Allemagne et la France. Les autres Etats membres, souhaitant conserver l’application d’un seuil ou en instaurer un, gardent la possibilité de le faire. La Commission est de plus chargée d’enquêter sur les raisons précises de ces contaminations, dans un délai maximal de quatre ans, et de proposer éventuellement de nouvelles solutions législatives, de même que des mesures compensatoires, à l’issue de cette enquête. En attendant, il s’agit d’un bon compromis de transition. – Un meilleur accès aux semences et au matériel de reproduction des plantes adaptés à l’agriculture biologique le nouveau règlement introduit deux nouvelles catégories de variétés» disponibles pour l’agriculture biologique le matériel biologique hétérogène», qui correspond essentiellement aux variétés traditionnelles actuellement interdites à la vente, et les variétés biologiques adaptées à la production biologique», issues de programmes de création variétale spécifiquement adaptés aux besoins et contraintes de l’agriculture biologique. Le matériel biologique hétérogène » pourra être mis sur le marché moyennant une simple déclaration préalable, prenant la forme d’un dossier » présentant les caractéristiques du matériel, à l’administration compétente, qui aura 3 mois pour formuler des observations sur la complétude ou non du dossier. Passé ce délai le dossier sera réputé accepté et le matériel pourra être mis sur le marché. Les variétés biologiques adaptées à la production biologique» pourront être mises sur le marché dans les conditions dérogatoires qui seront fixées par la Commission dans le cadre d’une expérience temporaire » de 7 ans, visant à évaluer les caractéristiques de ces nouvelles variétés et à adapter la législation horizontale sur le commerce des semences en conséquence. Ces catégories nouvelles ne viennent pas remplacer les variétés hybrides F1 actuellement disponibles ; elles s’ajoutent à l’offre actuelle en semences, mais devront être préférées » par les producteurs au moment de faire un choix. Ces dispositions, après 22 ans d’utilisation très répandue de semences non biologiques première obligation introduite en 1995, mais restée largement lettre morte, permettront de répondre mieux aux principes de l’agriculture biologique haut niveau de biodiversité et aux obligations contenues dans le cahier des charges de l’agriculture biologique semences de qualité biologique, mais aussi d’offrir aux agriculteurs bio du matériel beaucoup mieux adapté à leurs besoins agronomiques. Le compromis autorise aussi expressément les agriculteurs bio à produire et utiliser leurs propres semences. – Création d’une base de données pour informer opérateurs et autorités de la disponibilité effective en semences et animaux de qualité biologique, afin d’éviter l’utilisation systématique de leurs équivalents conventionnels L’objectif de cette base de données, mise désormais à la disposition, sans frais, des producteurs de semences et animaux biologiques, est de rendre publique et facilement vérifiable l’offre en ces matériels de qualité biologique. Seule l’insuffisance avérée de ces matériels sur cette base de données pourra désormais justifier l’octroi d’une dérogation pour l’utilisation de semences ou d’animaux conventionnels. – Création des groupes de producteurs » pour améliorer la coopération entre les producteurs et leur permettre de réduire les coûts de la certification actuellement, les groupes de producteurs », qui mutualisent les infrastructures et matériels, ainsi que les coûts de production et de certification, ne sont autorisés que dans les pays tiers, ce qui est injuste et défavorise les producteurs européens. Le compromis actuel propose d’autoriser également ces regroupements pour les petits producteurs de l’UE, pour lesquels le coût de la certification est très lourd. – Des exceptions pour la commercialisation de produits biologiques non emballés les petits magasins ou les producteurs à la ferme devraient désormais être autorisés à vendre des produits biologiques non transformés et non emballés jusqu’à un certain plafond, sans qu’une certification ne soit exigée spécifiquement pour le magasin. Toutefois, les autorités devront être informées de cette activité de vente, par une déclaration préalable simple. [1] Le dispositif prévu est le suivant Les opérateurs doivent prendre toutes les mesures de précaution nécessaires Cela implique une séparation effective des produits bio et des produits non bio L’opérateur doit prendre une série de mesures lorsqu’il suspecte la présence de pesticides et que cette suspicion est substantiated » ou ne peut pas être éliminée séparer le produit, ne pas le placer sur le marché, informer immédiatement l’autorité compétente, collaborer à l’investigation… Quand l’autorité compétente reçoit l’information étayée qu’il y a des pesticides dans un produit bio, est informée par l’opérateur ou détecte de telles substances dans un produit bio ou en conversion – elle déclenche immédiatement une investigation; – elle interdit, à titre provisoire, la mise sur le marché du produit. 4a. Lorsque l’autorité compétente n’est pas parvenue à établir, dans un délai raisonnable, que l’opérateur a soit volontairement utilisé un pesticide fraude soit a échoué à mettre en œuvre les mesures de précaution nécessaires, le produit peut alors être mis sur le marché. Lorsque l’autorité compétente a établi que l’opérateur avait soit volontairement utilisé un pesticide fraude, soit avait échoué à mettre en œuvre les mesures de précaution nécessaires, soit n’avait pas donné de suite à des avertissements ou mises en garde antérieures, le produit ne peut pas être mis sur le marché avec le label bio. Sur la base des résultats de l’investigation, qui doit permettre d’identifier les causes de la présence des pesticides, des mesures correctives doivent être prises afin d’éviter des contamination futures.

Lesarchives par sujet : agriculture biologique sur oudon Une première expérience dans un magasin bio serait souhaitable. VOS[] annonces autour de Montgeron annonces dans le département Essonne Employé polyvalent / Employée polyvalente de libre-service. Emploi Montgeron, 91, Essonne, Île-de-France

17 janvier 2020 Le développement durableLe développement durable, ça vous parle? L'enjeu de la durabilité dans l'agriculture expliqué en vidéo en moins d'une minute. 27 novembre 2020 Produits phytos et qualité des eaux et si on en restait aux faits?Agriculture, synonyme de pollution? Les paysans suisses déversent-ils à l’envi des tonnes de pesticides dans les cours d’eau et les lacs? Viticulteur et arboriculteur, Richard Pellissier connaît bien tout ce qui tourne autour de l’usage des phytos, ceux autorisés en bio y compris. Il remet les enjeux à leur juste échelle!

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