Je vous invite à lire ce magnifique texte de Jean d’ Ormesson qui nous invite à aller à l’essentiel, vivre au présent, choisir la paix, exprimer notre gratitude, pardonner et apprécier celles et ceux qui voyagent avec nous dans le train de la vie. A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage… Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants notre fratrie, amis, enfants, même l’amour de notre vie. Beaucoup démissionneront même l’amour de notre vie et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au-revoirs et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons ! Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage… Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec toi ! Jean d’ Ormesson
On se représente difficilement jusqu'à quel point la nature humaine peut être dénaturée Souvenirs de la maison des morts p299 de Dostoïevski Dostoïevski Une citation de Dostoïevskiproposée le vendredi 01 décembre 2006 à 000000Dostoïevski - Ses citations Citations similaires Il y a énormément de gens qui sont malades ... de leur santé, je veux dire de leur certitude démesurée d'être des gens normaux, et qui de ce fait, sont imbus d'une terrible prétention, d'une effrontée satisfaction d'eux-mêmes. Journal d'un écrivain année 1877 - DostoïevskiLa tyrannie est une habitude malsaine qui se développe progressivement et dégénère en maladie. Souvenirs de la maison des morts p294 - DostoïevskiLa même société qui abhorre le bourreau professionnel n'éprouve aucun dégoût pour le bourreau gentleman Souvenirs de la maison des morts p295 - Dostoïevski Votre commentaire sur cette citation. ContribuerO0StvJ. 125 161 44 497 260 447 256 254 472