Aliceau pays des merveilles, le conte publiĂ© par Lewis Carroll en 1865, a marquĂ© Ă jamais lâhistoire de la littĂ©rature. Nous vous proposons dâexplorer cet univers Ă©trange et merveilleux qui ne cesse de fasciner et dâinspirer les crĂ©ateurs dâaujourdâhui., par Audrey
LIVRES, ĂlĂ©mentaire, Ă partir de 9-10 ansLewis Carroll Loren Bes Texte Lewis Carroll Illustrations de Loren Bes Livre de poche de 160 pages Les fabuleuses aventures dâAlice au pays des MerveillesâŠ
Aliceau Pays des merveilles. "Alice au pays des merveilles" est une séquence de travail destinée aux élÚves de 6Ú pour leur apprendre à utiliser le logiciel de recherches BDCI. Ce travail accompagne ou prolonge l'analyse du livre de Lewis Carroll réalisée en classe. A partir d'un Webquest * les élÚves doivent réaliser une mission.
NĂ© de lâimagination de Lewis Carroll, "Alice au Pays des merveilles", illustrĂ© par John Tenniel, paraĂźt en 1865. Câest une des Ćuvres majeures de la littĂ©rature anglo-saxonne. Dans ce conte fantastique, lâauteur nous invite au cĆur des mĂ©saventures dâune petite fille prĂ©nommĂ©e Alice. Lâhistoire dense en rebondissements est peuplĂ©e dâĂ©tranges crĂ©atures au comportement in wonderlandAlice s'assoupit au creux d'un aux alentours n'est plus qu'un lointain Ă©cho quand soudain un lapin blanc passe devant elle sans la voir. Il porte une jaquette et semble trĂšs Ă©nervĂ©. Alice, Ă©tonnĂ©e, le suit jusque dans son terrier oĂč elle plonge alors au sein d'un univers abracadabrant, si Ă©loignĂ© du sien !Sa curiositĂ© va la pousser Ă boire une potion magique et manger un champignon qui lui permettra de rapetisser. Sur son chemin, elle rencontrera une chenille qui fume la pipe, le chat souriant du Cheshire, enfin une reine de cĆur et son roi avec un jeu de cartes qui sâadonnent au petite est alors confrontĂ©e Ă un monde fictif oĂč se succĂšdent des personnages dĂ©nuĂ©s de sens et souvent du conteDans son ouvrage, Lewis Carroll qui nâĂ©tait pas sans humour malmĂšne gentiment nos grands auteurs classiques en les raillant. La version française fait allusion Ă la fable du Corbeau et du Renard de la Fontaine quâAlice rĂ©cite en perdant ses marques habituelles, la fillette va occulter tout raisonnement et son savoir s'enfuit. Elle panique, soumise Ă tant de changements. Le Pays des merveilles est un monde qui nâobĂ©it quâĂ la dĂ©raison, sans principes, Ă lâinverse de la sociĂ©tĂ© hiĂ©rarchisĂ©e de lâAngleterre du XIXĂšme siĂšcle dont lâĂ©crivain se des enfants y Ă©tait impitoyable. Les institutions scolaires pratiquaient les chĂątiments corporels, des corrections particuliĂšrement cruelles et rĂ©prouvĂ©es. Ce qui nous renvoie dans le texte, Ă la Reine de CĆur qui promet un destin tragique Ă tous les faibles !Alice horrifiĂ©e se rĂ©veille enfin quand ce qui lui arrive devient trop insensĂ© et insurmontable pour faire partie du quotidien. Les Aventures de "Alice au Pays des merveilles" ne sont donc quâun mauvais rĂȘve dans lequel Alice incarne le parfait Carroll aura finalement sauvĂ© la morale de son histoire en prouvant que ce qui n'est pas structurĂ© ne peut aboutir concrĂštement sans faire place Ă l'anarchie. Ce chef-dâĆuvre de la littĂ©rature enfantine a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma une premiĂšre fois en 1903, repris entre autres par les Studios Disney en 1951 et en 2010 par Tim Burton avec Johnny Depp.
Aliceau Pays des Merveilles est un film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp, Mia Wasikowska. Synopsis : Alice, désormais ùgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a
Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll RĂ©sumĂ© Tandis quâelle sâennuie sur la berge dâun fleuve, Alice voit tout Ă coup passer un lapin blanc, ce qui nâa rien dâexceptionnel, mais, chose plus surprenante, elle le voit Ă©galement tirer une montre de la poche de son gilet. IntriguĂ©e, la voilĂ qui se lance Ă sa poursuite. Le lapin disparaĂźt dans un grand terrier elle dĂ©cide dây descendre Ă son tour. Câest Ă la demande dâune vraie petite fille, justement prĂ©nommĂ©e Alice, que Charles Dodgson, professeur de mathĂ©matiques Ă Oxford, couche sur le papier lâhistoire quâil lui a racontĂ©e, en promenade, un jour de lâĂ©tĂ© 1862. Trois ans plus tard, sous le pseudonyme de Lewis Carroll, il la fait paraĂźtre et, encouragĂ© par lâaccueil de la presse, lui donne pour suite La TraversĂ©e du Miroir dont le succĂšs, en 1871, est encore plus considĂ©rable. Câest que lâauteur sait prendre lâenfant au sĂ©rieux, et du coup toucher les adultes, comme il sait se dĂ©gager assez de lâAngleterre victorienne pour ouvrir Ă son livre lâavenir dâune oeuvre classique. Ancrages programmes 6e Les deux Alice ne sont pas des livres pour enfants, mais pluto?t les seuls livres pour lesquels nous devenons enfants. » Cette de?claration de Virginia Woolf va a? lâencontre de lâide?e selon laquelle Alice au Pays des merveilles est un livre destine? uniquement aux enfants. Aux e?le?ves de sixie?me ou aux lyce?ens un peu re?fractaires face a? ce texte, on pourra avancer que des auteurs tels que Virginia Woolf ou Aragon ont fait dâAlice leur he?roi?ne favorite, preuve quâil ne sâagit pas dâune e?nie?me Ćuvre de litte?rature jeunesse. Le re?cit de Lewis Carroll nous plonge dans un univers complexe, sans morale apparente, tre?s diffe?rent de lâunivers habituel des contes pour enfants, puisque les princes, princesses et dragons font place aux che- nilles fumeuses de narguile?, aux chapeliers fous et aux tortues de?pressives. Cependant, cette Ćuvre qui de?crit le monde du nonsense nâest pas de?pourvue dâun fil conducteur, dâune construction organise?e et dâune se?rie de the?mes re?currents porteurs de sens. Me?me sous couvert dâun pseudonyme, Charles Dogson, mathe?maticien et logicien, ne sâabandonne pas a? une extravagance radicale. Toute la fantaisie de son univers de?concertant nâempe?che pas que la rigueur soit ressentie dans lâorganisation me?me du re?cit. La se?quence pe?dagogique qui suit sâorganise en trois temps un re?sume? de lâĆuvre ne?cessaire compte tenu de la diversite? des aventures dâAlice, suivi de lâe?tude de la structure narrative puis dâune e?tude the?matique. Vous trouverez ici la fiche pĂ©dagogique sur Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll. [download id= »567496âł]
LewisCarroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, a d'abord imaginĂ© l'histoire d'Alice au pays des merveilles pour divertir une petite fille portant le mĂȘme prĂ©nom et ses soeurs au cours d'une promenade en bateau. Trois ans plus tard, en 1865, il la fait publier, suscitant un engouement international jamais dĂ©menti jusqu'Ă aujourd
AVENTURES DâALICEAU PAYS DES MERVEILLES. TRADUIT DE LâANGLAIS PAR HENRI BUĂ. OUVRAGE ILLUSTRĂ DE 42 VIGNETTES PARJOHN TENNIEL. Londres MACMILLAN AND CO. 1869. [Le Droit de Traduction et de Reproduction est rĂ©servĂ©.] [LâAuteur dĂ©sire exprimer ici sa reconnaissance envers le Traducteur de ce quâil a remplacĂ© par des parodies de sa composition quelques parodies de morceaux de poĂ©sie anglais, qui nâavaient de valeur que pour des enfants anglais ; et aussi, de ce quâil a su donner en jeux de mots français les Ă©quivalents des jeux de mots anglais, dont la traduction nâĂ©tait pas possible.] Notre barque glisse sur lâonde Que dorent de brĂ»lants rayons ; Sa marche lente et vagabonde TĂ©moigne que des bras mignons, Pleins dâardeur, mais encore novices, Tout fiers de ce nouveau travail, MĂšnent au grĂ© de leurs caprices Les rames et le gouvernail. Soudain trois cris se font entendre, Cris funestes Ă la langueur Dont je ne pouvais me dĂ©fendre Par ce temps chaud, qui rend rĂȘveur. Un conte ! Un conte ! » disent-elles Toutes dâune commune voix. Il fallait cĂ©der aux cruelles ; Que pouvais-je, hĂ©las ! contre trois La premiĂšre, dâun ton suprĂȘme, Donne lâordre de commencer. La seconde, la douceur mĂȘme, Se contente de demander Des choses Ă ne pas y croire. Nous ne fĂ»mes interrompus Par la troisiĂšme, câest notoire, Quâune fois par minute, au plus. Puis, muettes, prĂȘtant lâoreille Au conte de lâenfant rĂȘveur, Qui va de merveille en merveille Causant avec lâoiseau causeur ; Leur esprit suit la fantaisie. OĂč se laisse aller le conteur, Et la vĂ©ritĂ© tĂŽt oublie Pour se confier Ă lâerreur. Le conteur espoir chimĂ©rique ! Cherche, se sentant Ă©puisĂ©, Ă briser le pouvoir magique Du charme quâil a composĂ©, Et TantĂŽt » voudrait de ce rĂȘve Finir le rĂ©cit commencĂ© Non, non, câest tantĂŽt ! pas de trĂȘve ! » Est le jugement prononcĂ©. Ainsi du pays des merveilles Se racontĂšrent lentement Les aventures sans pareilles, Incident aprĂšs incident. Alors vers le prochain rivage OĂč nous devions tous dĂ©barquer Rama le joyeux Ă©quipage ; La nuit commençait Ă tomber. Douce Alice, acceptez lâoffrande De ces gais rĂ©cits enfantins, Et tressez-en une guirlande, Comme on voit faire aux pĂ©lerins De ces fleurs quâils ont recueillies, Et que plus tard, dans lâavenir, Bien quâelles soient, hĂ©las ! flĂ©tries, Ils chĂ©rissent en souvenir.
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Alicene sâĂ©tait pas fait le moindre mal, et fut sur pied en un moment ; elle leva les yeux, mais tout Ă©tait noir au-dessus de sa tĂȘte. Devant elle sâĂ©tendait un autre couloir oĂč elle vit le Lapin Blanc en train de courir Ă toute vitesse. Il nây avait pas un instant Ă perdre : voilĂ notre Alice partie, rapide comme le vent.
Une mĂȘme histoire pour deux regards. Karine et Marianne sont toutes les deux fans du livre Alice au pays des merveilles⊠mais nâen gardent pas du tout le mĂȘme souvenir. Petite dĂ©jĂ , le rĂ©cit mâangoissait », se souvient Karine. Ă lâĂ©poque, la petite fille frĂ©mit au rĂ©cit de la chute dâAlice dans le terrier du lapin, une chute sans fin, comme au ralenti. JâĂ©tais effrayĂ©e par le fait quâelle tombe aussi longtemps ». Plus gĂ©nĂ©ralement, la jeune femme pointe lâambiance anxiogĂšne Ă©manant du rĂ©cit Elle est toujours Ă la poursuite de quelquâun quâelle ne rattrape jamais, prend le thĂ© avec des cinglĂ©s, tombe sur une reine qui veut couper des tĂȘtes⊠». Et pourtant, affirme-t-elle Ă des dĂ©cennies dâĂ©cart, elle adorait le livre de Lewis Carroll ! Marianne, elle, conserve un souvenir plus ludique du livre Je pense que les gravures de John Tenniel qui illustraient mon Ă©dition y sont pour beaucoup », admet-elle. Petite fille, elle est emportĂ©e par le cĂŽtĂ© baroque du rĂ©cit, sa luxuriance, son rythme trĂ©pidant. Plus Ă©tonnamment, elle reste trĂšs marquĂ©e par le poĂšme liminaire au texte, dans lequel Carroll raconte comment lâhistoire dâAlice est nĂ©e au cours dâune promenade en barque en compagnie de lâinspiratrice du conte et ses deux sĆurs Le rĂ©cit de cette balade sur lâeau me faisait rĂȘver. Vous vous rendez compte ? Un adulte qui invente une histoire rien que pour vous et dont, en plus, vous ĂȘtes lâhĂ©roĂŻne ? Quâest-ce que jâai pu la jalouser, Alice ! » Le regard du psychanalyste Bernard Chouvier Ce double tĂ©moignage est intĂ©ressant car il montre lâimportance du contexte dans lequel un conte est dĂ©voilĂ©. Elle ne le prĂ©cise pas mais jâimagine que Karine a peut-ĂȘtre lu Alice au pays des merveilles toute seule. Or, le conte a toujours une grande puissance symbolique. Karine le souligne trĂšs bien lâangoisse de mort, la peur de lâanĂ©antissement, la castration personnifiĂ©e par la Reine de CĆur⊠Le rĂ©cit mobilise nos craintes les plus archaĂŻques. Pour dĂ©couvrir ce genre dâhistoires, lâenvironnement doit ĂȘtre suffisamment sĂ©curisant. La prĂ©sence dâun adulte est primordiale puisque câest un protecteur intĂ©grĂ© dans la vie psychique de lâenfant. Un lien trĂšs fort sâĂ©tablit alors entre celui qui raconte lâhistoire et celui qui lâĂ©coute. Marianne met dâailleurs ce point en lumiĂšre une grande personne disponible pour le temps du conte ET qui invente une histoire rien que pour une petite fille, quelle chance ! » A lire Ă©galement Sagesse quand les contes rĂ©pondent Ă nos questions A quoi sert vraiment la psychanalyse ? Le coloriage, un retour en enfance anti-stress
Adaptationdu roman de Lewis Carroll. A l'issue d'un pique-nique en compagnie de Charles Dogson (Lewis Carroll), la jeune Alice s'endort et rĂȘve d'un lapin blanc. Elle le suit dans son terrier et tombe jusqu'Ă atteindre le pays des merveilles oĂč rĂšgne la féérie et la folie, oĂč tout est possible surtout l'impossible.
Nous vous emmenons dans un monde un peu fou, oĂč lâon croise des portes qui parlent, des mille-pattes qui fument le narguilĂ©, et des jeux de cartes qui peignent des roses blanches, en rouge ! ⊠Un monde tout droit sorti de lâimaginaire dâun pasteur et mathĂ©maticien fantasque, Ă©voluant dans une sociĂ©tĂ© victorienne Ă©triquĂ©e quâil dĂ©nonce, lui prĂ©fĂ©rant lâunivers merveilleusement illogique et sans bornes des Ă©tait une fois, une jeune fille bien curieuse qui trouvait le monde des adultes fort ennuyeux. Elle sâappelait Alice. Notre histoire commence dans un parc par une belle journĂ©e de printemps. PerchĂ©e sur une branche dâarbre, Alice Ă©coutait distraitement sa sĆur lui raconter lâhistoire, ennuyeuse Ă©galement, de lâAngleterre, son pays natal. Elle aurait tellement prĂ©fĂ©rĂ© Ă©couter un conte de fĂ©e ou un roman de cape et dâĂ©pĂ©e, comme toute petite fille de son Ăąge. " Mon dieu, que le monde des adultes est rĂ©barbatif et Ă©triquĂ©, dit tout bas Alice Ă son chat ". Alice avait beau critiquer le monde des adultes, en digne petite fille bien Ă©levĂ©e de lâĂ©poque Victorienne, elle Ă©tait bien forcĂ©e de sâexprimer comme eux, avec des mots compliquĂ©s. Alors que son esprit sâenvolait vers le pays tellement plus féérique et extravagant des enfants, elle fut soudain tirĂ©e de sa rĂȘverie par la course effrĂ©nĂ©e dâun lapin blanc. Elle en tomba de sa branche un lapin blanc, ça nâa rien dâextraordinaire en soi, surtout dans un parc. Mais un lapin blanc en redingote, portant une montre, et qui parle, il y a de quoi tomber sur sa tĂȘte ! - En retard, en retard, jâai rendez-vous ce soir⊠disait le lapin, lâair affolĂ©. - Monsieur Lapin ! OĂč allez-vous ? Attendez-moi ! cria Alice en courant aprĂšs lui. - Mais je nâai pas le temps de vous attendre, je suis tellement en retard ! rĂ©pondit le lapin, accĂ©lĂ©rant encore lâallure jusquâĂ un terrier cachĂ© dans le tronc dâun immense chĂȘne. Il disparut dedans. Alice arriva devant le terrier. - Ohhh quâil fait noir ici⊠dit-elle, progressant petit Ă petit vers le fond du terrier. Aaaaaahhhhhh ! je tombe ! En fait Alice ne tomba pas vraiment. Disons plutĂŽt quâelle effectua une douce descente grĂące Ă sa robe qui se gonfla tel un parachute, lui laissant le temps dâadmirer au passage une multitude de meubles et objets qui gravitaient tout autour dâelle, comme si le temps sâĂ©tait arrĂȘtĂ©. Elle atterrit finalement dans un grand hall vide, face Ă une minuscule porte qui devait faire la taille dâune souris. Elle sâaccroupit et tourna la poignĂ©e. - Ouille !!! mais Mademoiselle, faites donc attention, gĂ©mit douloureusement la porte. - Oh pardon MonsieurâŠ. Porte ? hĂ©sita-t-elle. Je ne voulais pas vous faire de mal, mais je voudrais rattraper un certain lapin blanc en redingote. Lâavez-vous vu ? - Bien sĂ»r Mademoiselle, il vient de passer par ici. - Vraiment ? Oh comment puis-je le rattraper ? je suis bien trop grande pour passer⊠- Oh mais il vous suffit de boire la bouteille qui est sur la table derriĂšre vous ! rĂ©pondit la porte. Et Ă ce moment-lĂ , une table et une petite bouteille apparurent. - Mmmmm, je ne sais pas si je peux boire Ă cette bouteille, on ne sait jamais, ça pourrait ĂȘtre du poison, rĂ©flĂ©chit Alice. Nâoublions pas quâAlice venait dâun monde trĂšs rationnel et logique. Il Ă©tait donc normal, face Ă une situation extravagante et incongrue, quâelle soit en recherche dâexplications. - Bon, de toutes façons, je suis coincĂ©e ici maintenant. Alors, je nâai pas vraiment le choix. Elle bu. MaisâŠ. Quâest ce qui mâarrive⊠ma parole, je rĂ©trĂ©cis⊠et je rĂ©trĂ©cis encore ! Alice atteint finalement la taille de la porte. - VoilĂ ! Je vous prie de me laisser passer Monsieur Porte, jâai maintenant la bonne taille ! - Oh mais câest tout Ă fait impossible Mademoiselle. Jâai oubliĂ© de vous avertir il vous faut la clĂ© ! - La clĂ© ? - Oui, celle qui se trouve sur la table ! Vous lâavez oubliĂ©e ? Alice leva les yeux vers la table qui semblait Ă prĂ©sent immense, et vit une clĂ© apparaĂźtre. - Mais comment lâattraper maintenant ? - Oh câest facile, essayez donc la boĂźte. Une jolie boĂźte dorĂ©e apparut aux pieds dâAlice ⊠Cette version largement inspirĂ©e du dessin animĂ© Alice au Pays des Merveilles, de Walt Disney, est une adaptation de deux romans de Lewis Carroll Alice au Pays des Merveilles et Alice de lâAutre CĂŽtĂ© du Miroir, Ă©crits en 1865 et 1871. Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Dodgson, Ă©tait pasteur, professeur de mathĂ©matiques et auteur de livres d'algĂšbre. Pour lâanecdote, il a inventĂ© le personnage dâAlice et cette histoire lors dâun tour de barque avec trois petites filles dont il avait la garde, afin de les distraire. Une des trois enfants sâappelait Alice. On dit quâelle lui aurait fait promettre de mettre son histoire par Ă©crit pour quâon ne lâoublie pas. Câest comme ça quâest nĂ© ce cĂ©lĂšbre conte, dans ce quâon peut appeler un vĂ©ritable Ă©lan dâimprovisation. On peut aussi imaginer que les enfants aient participĂ© au choix des personnages et des intrigues, ce qui explique le cĂŽtĂ© un peu fou et surrĂ©aliste de lâhistoire âŠ
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